>>> RESUME DU FILM : INCEPTION |

Le site officiel | Inception Titre original : Inception (Consulté 2061 fois) Genre : Action (Film) (USA-ROY) Durée : 147mn Année de production : 2009 Sortie cinéma le : 21/07/2010
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Dom Cobb est, plus qu'un as de la cambriole, un maître absolu dans l'art périlleux de -L'extraction-, qui consiste à s'approprier les plus précieux d'une personne en les tirant de son subconscient pendant qu'elle rêve et que son esprit est plus vulnérable. Ce talent rare a fait de lui un allié très prisé du milieu de l'espionnage industriel, mais aussi un fugitif contraint de parcourir la planète après avoir perdu tout ce qu'il avait de plus cher. C'est alors qu'on lui offre une chance de se racheter. Une ultime mission qui pourrait lui rendre sa vie d'avant, mais à une seule condition : réussir l'impossible, - L'inception-. Il ne s'agit plus cette fois de voler une idée, mais au contraire de l'implanter dans le cerveau de la victime. Si Cobb et son équipe de spécialistes y parviennent, ce sera alors le crime parfait. Mais malgré tous les préparatifs et toute son expertise, les -incepteurs- devront affronter un ennemi redoutable et inattendu, qui semble devancer leurs moindres gestes. Un ennemi que Cobb lui seul aurait pu prévoir...
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>>> CASTING DU FILM : INCEPTION |
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>>> CRITIQUE DU FILM : INCEPTION |
Il y a 2 critiques sur ce film (note moyenne : 63%) |
fada (le 03/12/2011 75%) Voir les autres critiques de fada Très beau film, réussi à tout les niveaux, compliqué à suivre mais très prenant. Une oeuvre très riche, de celle qui vont susciter adoration ou haine suivant les cas, et qui peut conduire à plusieurs interprétations. Comme dans Matrix on retrouve des histoires à plusieurs niveaux, agrémentés de quelques jolies scènes d'actions.
PVaccaro (le 10/08/2010 50%) Voir les autres critiques de PVaccaro American dreams
Issu de l’imagination de Christopher Nolan, auteur notamment de Memento et de Batman begins, Inception avance comme film hybride et torturé, à l’image de ses tout premiers plans qui montrent une mer agitée et un personnage échoué sur la rive. Le film semble résulter d’un drôle de mélange des genres, comme situé au carrefour de Solaris
(Tarkovski et Soderbergh), d’Existenz (Cronemberg) et de Matrix (les frères Wachowski) auxquels on aurait rajouté une petite pincée de James Bond agrémenté d’une pointe de film d’arts martiaux. Inception, derrière un habillage commercial attirant, brille en effet davantage par son envie de grandeur visuelle voire sa prétention cinématographique que par la pertinence de son propos. Le film ne manque pourtant pas de moyens : une pléiade d’acteurs impressionnante, Hans Zimmer pour la musique, une belle photographie et des procédés de tournage à la pointe de la technologie - Inception sort en IMAX dans certaines salles équipées, un procédé de projection de plus en plus répandu qui vaut le détour) - ainsi que des effets spéciaux exceptionnels. Côté acteurs, le contrat est rempli : Di Caprio confirme une fois encore son talent entouré de nombreux seconds rôles auxquels le scénario a fait la part belle. L’image, sophistiquée et travaillée, évoque un monde désespéré et désenchanté, tel qu’il existait déjà dans The Dark Knight, le chevalier noir, précédente réalisation de Nolan. L’intérêt principal du film reste essentiellement visuel, présentant de beaux passages où le cinéaste crée des univers surréalistes et oniriques dans lesquels on retrouve parfois l’esprit du « film noir ». Ralentis séduisants et ostentatoires, gros plans accrocheurs, le metteur en scène filme dans l’excès, à la recherche de l’intensité et de la démesure. On aime parfois. En revanche, difficile de suivre Nolan dans ses scènes d’action filmées caméra à la main durant lesquelles il est presque impossible de suivre l’action. Difficile également de s’intéresser à son scénario d’une complexité incroyable qui demanderait quatre visionnages avant d’en comprendre le sens. Difficile enfin de ne pas s’exaspérer de la musique d’Hans Zimmer omniprésente, tapageuse et assourdissante qui finit par passablement irriter le spectateur.
Cette sorte de grand opéra surnaturel et outrancier, ne permet à aucun moment à la question essentielle d’émerger : celle de la différenciation entre le monde de l’illusion, des rêves et celui de la réalité. La vieille question de Descartes, (« quand je suis éveillé qu’est-ce qui me prouve que je ne suis pas entrain de rêver ? »), est tout juste effleurée par un film préoccupé par sa richesse formelle et son soucis d’en mettre plein la vue. Le cogito de Descartes est ici largement minoré au profit d’un monde d’impression et d’émotions. Dans Solaris, Tarkoski puis Soderbergh, se demandaient comment les souvenirs et les rêves pouvaient être un chemin d’immortalité et de renaissance. Ces grands films abordaient la question de la mémoire de l’autre et de sa vie au-delà de sa mort. Dans Inception, les voyages dans les rêves et le subconscient, servent un scénario axé principalement sur des enjeux économiques et financiers, à l’exception de la relation entre Cobb et Mall, sa femme décédée. Le film parvient très difficilement à prendre un peu de profondeur et d’épaisseur spirituelle. L’univers onirique devient prétexte pour laisser place à un déchaînement d’hyper violence qui, face au puritanisme américain et aux codes de censure, trouve dans le contexte des rêves sa justification. Inception, malgré son aspect formel séduisant, ne peut donc pas dissimuler longtemps sa fascination aliénante pour les grands thèmes du cinéma américain : le pouvoir, la violence, la puissance économique.
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